Alors que le couple Niven s’apprête à aller déjeuner chez les
Hobday en ce dimanche 30 mars 1924 - dimanche des mères où chaque
domestique a sa journée pour rendre visite à sa mère - Paul
Sheringham, qui doit épouser quinze jours plus tard Emma Hobday,
invite secrètement Jane Fairchild, la bonne des Niven, chez lui,
pour un dernier adieu avant son mariage. Après leurs
ébats, Paul doit rejoindre Emma pour déjeuner, Jane est alors seule
dans la maison des Sheringham, libre d’explorer cette maison
laissée vacante pour la journée.
Récit sur
l’aristocratie anglaise décadente après la première guerre
mondiale, où ce dimanche des mères est le stigmate d’une
tradition qui sera perdue, l'histoire nous ait raconté du point de vue de Jane Fairchild qui, on le comprendra vite, deviendra écrivain. Toute la magie de ce roman réside dans l'ambiance qui est installée: on est un dimanche du mois de mars, une journée exceptionnellement ensoleillée et chaude. La narration étire magnifiquement cette journée jusqu'à l'issue à laquelle on ne s'attendait pas et qui changera la vie de la narratrice.
Le dimanche des
mères
Graham Swift
Ed. Gallimard,
coll. Du monde entier
Novembre 2016
14,50€
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